Quentin, une énergie bien ancrée en Pays d’Ancenis et tournée vers l’avenir

Le Pays d’Ancenis, c’est une terre fertile — pour les entreprises comme pour les habitants

Originaire du territoire, Quentin Cadiot incarne cette génération d’entrepreneurs qui font rimer réussite et proximité. Créateur de Dioqa, une agence digitale installée à Ancenis-Saint-Géréon, il accompagne les entreprises locales dans leur développement numérique et stratégique. Toujours tourné vers le collectif, il s’appuie sur les forces du territoire, convaincu que la réussite économique se construit ensemble, ici, en Pays d’Ancenis.

Un pur produit local

Je suis né à Pannecé, j’ai grandi là-bas avant de poursuivre ma scolarité à Saint-Mars-la-Jaille. J’y ai passé toute mon enfance, du primaire au collège, dans une ambiance conviviale. Ensuite, j’ai fait le lycée à Ancenis-Saint-Géréon où je faisais la route tous les jours, avant de partir pour mes études supèrieures à Nantes et à Grenoble, pour une école d’ingénieur informatique. Mais je savais que je reviendrais ici. C’était une évidence : mes racines, ma famille, mes attaches étaient en Pays d’Ancenis. Mon père est agriculteur à Pannecé et ma mère a été CPE au Lycée Joubert Maillard, commerçante, puis investisseuse. J’ai grandi dans un environnement où l’entrepreneuriat, le travail et la liberté d’action étaient des valeurs naturelles.

L’entrepreneuriat, une évidence

Depuis tout jeune, ça bouillonnait en moi. Pendant mes études, j’ai réalisé que je préférais le commerce, l’humain à la technique pure. Ce qui me passionne, c’est d’aider les autres à se développer, à comprendre comment améliorer leur entreprise, à trouver les leviers qui font la différence. Après un court passage comme salarié, j’ai décidé de créer ma propre entreprise : Dioqa, que j’ai fondée à Couffé. À l’époque, je faisais du porte-à-porte pour trouver mes premiers clients. Certains me font encore confiance aujourd’hui, et j’en suis très fier.

À titre personnel, j’ai ensuite déménagé à Mésanger, et l’entreprise m’a suivi. D’abord seul, puis avec un premier collaborateur, puis un deuxième... Les débuts étaient simples et pleins d’énergie : tout a commencé dans un mobile-home où j’ai recruté mes premiers salariés — dont plusieurs font toujours partie de l’équipe aujourd’hui, puis dans une dépendance chez moi. En 2020, en plein Covid, les clients arrêtaient les prestations les uns après les autres, alors même que je venais de déployer de nouvelles agences à Caen et Lyon. C’est à ce moment-là que j’ai choisi d’investir ici, en achetant les nouveaux locaux à Ancenis-Saint-Géréon. Nous les avons rénovés, comme un symbole de notre ancrage territorial. Aujourd’hui, l’objectif est clair : développer ici l’usine de production de contenus et de sites web, tout en ayant des agences commerciales à Lyon, Caen et Bordeaux pour rester au plus près des clients.

Avancer ensemble, comme des partenaires

Chez Dioqa, on ne vend pas des sites web : on accompagne des projets, des histoires humaines.
Nos clients sont des artisans, des commerçants, des PME locales — des gens passionnés, ancrés ici. On travaille à leur rythme, selon leurs besoins : recrutement, visibilité, chiffre d’affaires, gain de temps… On adapte les outils, les stratégies, toujours dans un esprit de proximité et de co-construction. Notre équipe est très connectée, en veille permanente sur les nouvelles pratiques et les évolutions technologiques. On échange, on partage, on forme nos collaborateurs pour qu’ils grandissent avec l’entreprise. Et surtout, on reste fidèle à nos valeurs. Pendant le Covid, certains clients n’ont pas pu nous payer pendant des mois, mais on a continué à les accompagner, parce qu’on savait qu’ils s’en sortiraient. C’est ça, pour moi, la vraie réussite : faire partie de l’aventure de comme des partenaires. Et puis il y a la force du collectif très présente ici. Je fais notamment parti de réseaux d’entreprises comme le CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) ou encore l’ADIRA – (Association pour le Développement Industriel de la Région d'Ancenis).

Ton addition heureuse en Pays d’Ancenis

Ce que j’aime ici, c’est la qualité de vie. Pas de bouchons, pas de stress, des parkings gratuits, des trajets simples. On peut faire beaucoup de choses en peu de temps. C’est une terre fertile, où tout semble accessible : entreprendre, rencontrer, se balader, respirer. Il y a aussi ce mélange d’énergie et de sérénité que j’apprécie : le midi, on croise des visages venus d’ailleurs pour travailler sur le territoire et le soir, c’est une toute autre ambiance. On retrouve la tranquillité, la sérénité d’une ville à taille humaine. Quand je sors à Ancenis-Saint-Géréon, je sais que je vais croiser des connaissances ; quand je vais déjeuner le midi, je découvre toujours de nouvelles têtes. C’est ce mélange qui me plaît : une vie active le jour, paisible le soir.

Un lieu préféré sur le territoire ?

J’aime bien le Théâtre de Verre à Ancenis-Saint-Géréon notamment car il est tout près de la Loire. J’aime y aller pour un pique-nique, profiter du calme du paysage. Et puis, j'apprécie de me balader sur tous les bords de Loire autour de ce lieu. C’est vraiment vivant avec par exemple un arrêt à la Maison des Vins juste à côté. C’est simple, vivant, profondément ancré dans le territoire, exactement comme j’aime vivre ici.

Un beau témoignage qui montre comment une passion sincère pour l’humain et l’innovation, alliée à la volonté d’entreprendre autrement, peut donner naissance à un projet à la fois ambitieux, collectif et profondément enraciné dans son territoire. Merci à Quentin pour ce partage inspirant, qui illustre parfaitement comment concilier un engagement local fort en Pays d'Ancenis avec la réalisation de projets concrets et tournés vers l'avenir.